Un véritable tremblement de terre secoue l’audiovisuel public français. Après plus d’une décennie à animer la matinale de France Inter, Léa Salamé s’apprête à relever un nouveau défi : la présentation du journal de 20 heures sur France 2. Une transition qui marque un tournant dans la carrière de la journaliste star, mais aussi dans les habitudes des auditeurs et téléspectateurs.
Un départ émouvant pour un nouveau chapitre
L’annonce officielle, tombée jeudi 19 juin 2025, a produit l’effet d’une bombe dans les rédactions. Pendant onze années, Léa Salamé a réveillé les auditeurs de France Inter. Un marathon radiophonique s’achève pour embrasser le défi télévisuel du 20 heures.
Adèle Van Reeth – la directrice de France Inter – n’a pu dissimuler son émotion. « Une page se tourne, mais notre histoire avec Léa ne s’arrête pas là », a-t-elle souligné, laissant entendre que des collaborations futures étaient déjà envisagées. Car si Léa Salamé quitte la radio, elle ne rompt pas totalement les liens.
Les coulisses d’une nomination surprise
Derrière cette annonce, se cache un véritable feuilleton médiatique. Caroline Roux figurait en tête de liste pour succéder à Anne-Sophie Lapix. Mais son refus inattendu a tout changé. Après d’intenses négociations, Léa Salamé s’est finalement imposée.
Qu’est-ce qui a pu provoquer un tel revirement ? Selon nos informations, la possibilité de conserver son émission « Quelle époque ! » aurait joué un rôle clé. Une exception qui témoigne de l’importance accordée à cette recrue.
Ironie du sort : en 2015, Léa Salamé affirmait que le 20 heures ne la « faisait pas rêver ». Preuve que les carrières médiatiques réservent toujours des surprises.
Anne-Sophie Lapix passe le relais
Le départ d’Anne-Sophie Lapix, prévu initialement pour le 10 juillet, a été avancé au 26 juin. Huit années à présenter le JT le plus regardé de France 2, ça se fête. Un grand pot d’adieu est d’ores et déjà organisé avec toute l’équipe.
Son avenir ? Du côté de M6 et de RTL, où elle animera notamment une émission dominicale et prendra les commandes de la tranche 18h-20h. Un changement de cap qui s’annonce tout aussi passionnant.
Entre deux ères : la transition assurée
Entre le 26 juin et la rentrée, date à laquelle Léa Salamé prendra officiellement ses fonctions, le JT sera confié à des visages familiers. Sonia Chironi d’abord, puis Julien Arnaud assureront l’intérim. Ce dernier, devenu le joker attitré des JT, prouve une fois de plus sa polyvalence.
Les défis qui attendent Léa Salamé
Si l’enthousiasme est palpable, des questions persistent. Notamment concernant la situation particulière de son compagnon, Raphaël Glucksmann, eurodéputé et potentiel candidat à la présidentielle. Comment gérer cette proximité avec le monde politique tout en garantissant l’impartialité du JT ?
Les rédactions ont déjà connu ce type de dilemme lors des élections européennes. Un proche du couple l’admet sans détour : « Que l’un fasse le 20 heures et que l’autre soit candidat, c’est impossible dans le service public ». Un casse-tête qui devra trouver sa solution d’ici 2027.
Des réactions mitigées mais un avenir prometteur
Du côté institutionnel, Delphine Ernotte se montre ravie d’accueillir « un tel talent ». Mais sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Certains saluent une excellente nouvelle, d’autres regrettent le départ de la radio.
Quant à Nicolas Demorand, son acolyte historique sur France Inter, son avenir à la matinale semble incertain. Une source proche laisse entendre qu’il pourrait lui aussi tourner la page. La fin d’une époque, sans aucun doute.
Reste que pour Léa Salamé, à 45 ans, c’est une consécration. Après les matinales radio, les talk-shows politiques et les émissions culturelles, voici venue l’heure du grand rendez-vous télévisuel. Un nouveau défi à la mesure de son talent.

Yann, 35 ans, passionné par les enjeux de société et de politique, porte un regard libre et attentif sur le monde qui l’entoure. Installé à Strasbourg, ville qu’il affectionne tout particulièrement, il décrypte l’actualité avec curiosité, rigueur et une volonté constante de comprendre et faire comprendre les dynamiques à l’œuvre dans notre époque